«Pour vous aider à vous représenter la scène, essayez de vous imaginer que le jeune Abdullah Miniawy a la même coupe de cheveux que Georges Perec et que sa gestuelle très intense – il se tourne, se retourne, fait de grands grands yeux, serre les poings ou libère ses mains avec de brefs mouvements épileptiques s’accommode très bien des nombreuses et habiles ruptures de sa diction: il déclame tantôt ses poèmes sur le ton du murmure ou d’une très impressionnante voix de muezzin.»

Richard Gaitet, écrivain & journaliste, Radio Nova